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Emballage alimentaire

L’industrie alimentaire consomme une grande quantité de produits d’emballage.  L’emballage, ce mal nécessaire, est cependant vital pour la chaîne de distribution.  Il sert à protéger son contenu contre les divers abus physiques auquel le produit doit faire face dans les centres de distribution, le transport et l’entreposage.  Typiquement les stress se divisent en trois grandes catégories : vibration, impacts, empilage.  D’autres produits ont aussi besoin d’être protégés contre le chaud, le froid ou encore les deux.  Dans ce cas on se préoccupe de la chaîne de température en plus de la protection contre les stress présentés précédemment.  L’emballage en plus d’avoir une incidence sur les coûts du produit a aussi des impacts au niveau environnemental.  Ces impacts sont adressés par différentes façon selon les acteurs.

Ainsi depuis quelques mois Wal-Mart a commencé à mettre de l’avant un programme de diminution d’emballage, les Gouvernements du Québec et de l’Ontario sont de plus en train de mettre des mécanismes de taxation de l’emballage que vous utilisez pour protéger vos produits.   D’autres tendances comme les achats en lignes sur internet sont quelques uns des phénomènes qui poussent à la hausse la quantité de produits d’emballage de protection utilisés à chaque jour.  Amazon.com mettra bientôt en vente, en ligne,  des produits périssables.  Les produits voyagent souvent de plus en plus loin et doivent donc être de mieux en mieux emballé afin d’arriver à destination en bon état.

Les impacts d’emballage alimentaire

La non-qualité en emballage prend différentes formes dont la plus évidente est le bris de produit que l’emballage était supposé protéger ou encore une durée de vie raccourcie parce que la chaîne de température a été brisée pendant quelques heures.  D’autre part un produit sur-emballé entraîne des coûts additionnels qui seront dorénavant taxées par surcroit.  Il faut additionner à ces coûts immédiats l’impact qu’a ce bris chez son destinataire s’il entre en rupture de stock.

L’optimisation et le design d’emballage

Pour chaque produit il existe un (des) emballage(s) optimum(s).  Comment l’atteindre?  On parle ici d’une frontière diffuse entre le sur et le sous emballage.  Si mon produit est du coté « sous emballage», mes coûts en dommage sur les produits que j’envoie augmentent.  Si mon produit est du côté « sur emballage », j’encoure des frais additionnels en matière première qui risquent d’être multipliés par les frais additionnels encourus par mes clients; manutention, disposition, impact environnementaux.

Dans notre prochain envoi nous discuterons de la marche à suivre pour en arriver à un emballage optimal.

Une optimisation d’emballage vise à:

  • Diminuer à un niveau acceptable du taux de bris dans le transport.
  • Diminuer la main d’œuvre requise pour effectuer l’emballage.
  • Diminuer le coût de l’emballage.
  • Diminuer les coûts de transport par l’obtention d’un volume moindre
  • Diminuer les frais de transports et d’assurances en raison d’un taux réduit de dommage dans le transport
  • Diminuer les risques de blessures lors de la manutention et de l’ouverture des emballages
  • Augmenter / maintenir  la satisfaction de la clientèle
  • Assurer le maintien de la chaîne de température pour les produits thermo sensibles.
  • Améliorer l’ergonomie de l’emballage (très important lorsque les produits emballés sont des pièces à être assemblées chez votre client)
  • Design d’emballage

Les paramètres suivants sont à considérer lors du design d’un emballage

  • Fragilité/robustesse
  • Propriétés et caractéristiques et sensibilités du produit
  • Environnement de distribution
  • Température
  • Humidité
  • Pression atmosphérique
  • Vibrations
  • Chocs
  • Distance à parcourir
  • Modes de manutention
  • Réglementation(s) particulière(s)
  • Coût relatif emballage/produit
  • Impacts potentiels directs et indirects en cas de bris de l’emballage

Conclusion

Avoir un emballage qui performe bien au meilleur coût possible pour un produit donné nécessite de considérer comment l’emballage et son contenu se comporteront dans le(s) réseau(x) de distribution(s) auquel ils seront confrontés.

L’approche peut en être une d’essais-erreur mais l’exercice peut s’avérer particulièrement douloureux si les produits à envoyer sont dispendieux, s’ils sont envoyés en grande quantité ou si la non-performance de l’emballage risque de causer des torts additionnels à ceux qui attendent le produit.  En ces temps compétitifs où tout le monde veux tout tout-de-suite et au meilleur coût possible, les approches essais-erreur ont de moins en moins leur place.

Heureusement il existe des moyen scientifiques permettant de simuler en laboratoire dans des conditions contrôlées et en accéléré les stress auxquels vos emballages seront soumis ce qui permet de valider rapidement si l’emballage proposé dans des conditions d’envoi spécifiés performera ou non.

Si vous avez des questions au sujet des essais sur emballages ou emballage alimentaires nous nous invitions à communiquer avec nous dès aujourd’hui. Il ne fera un plaisir de répondre à vos questions.

Michel Comtois

Michel Comtois est le fondateur accompli et le PDG de Laboratoires Micom Inc, un laboratoire d’essais indépendant accrédité ISO/IEC 17025 (2017) A2LA spécialisé dans les services d’essais de produits et de matériaux. Avant de fonder Laboratoires Micom en 1999, Michel, qui est également titulaire d’une maîtrise en chimie physique, avait acquis plus de 14 ans d”expérience pendant lesquelles il a été appelé à gérer des départements couvrant la chimie physique, la physique, les essais mécaniques et les essais de matériaux dans des laboratoires de recherche et des laboratoires contractuels. Cette expérience lui a permis de comprendre les subtilités des processus de développement et d’essai des matériaux.

Autre que son expérience pratique, Michel a tenu un rôle influent au sein de divers comités techniques volontaires. Il a notamment été président de CAN/CGSB 44.227 et chef de la délégation canadienne pour ISO TC 136. Il a également contribué aux comités techniques suivants : CAN/CGSB 44.229, CAN/CGSB 44.232, ANSI/BIFMA X5.1, ANSI/BIFMA X5.5, ANSI/BIFMA X5.6, ANSI/BIFMA X 5.9, ANSI/BIFMA X5.11, ISTA Certification Council.

Grâce à son expertise unique, les Laboratoires Micom sont devenus un nom reconnu dans le créneau des essais. Ils opèrent maintenant à partir d’un établissement de 16 000 pieds carrés à Montréal, au Canada, et desservent une clientèle diversifiée avec une gamme de services d’essai de matériaux et de produits. Suivez Michel sur LinkedIn

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