skip to Main Content
Search float button

Une nouvelle édition de BIFMA HCF8.1

BIFMA a récemment publié une nouvelle édition de BIFMA HCF8.1 – Health Care Furniture Design For Cleanability.  Il s’agit de la troisième version de cette norme.  À part  quelques changements et clarifications éditoriaux, les principaux changements techniquement significatifs ont portés sur la section 7 ; « Assessing Coated Fabrics for Resistance to Liquid Cleaners and/or Disinfectants » où la quantité de cycles est passé de 14 à 5.  Section 10 – Assessing Woven Fabrics for Resistance to Liquid Cleaners and/or Disinfectants – a également été ajoutée au document.

Ce document constitue une recommandation et non une norme.  Il ne peut vraiment pas être utilisé à des fins de conformité puisque les protocoles de test, à bien des égards, n’ont pas la précision requise pour exécuter un test formel.  Par exemple, à la section 6, différents nettoyants sont spécifiés pour évaluer la résistance d’une surface aux nettoyants liquides. L’un d’eux est le peroxyde d’hydrogène (HP).  Selon la note au bas de la page, différentes solutions HP peuvent être utilisés pour tester une surface, y compris une version activée par l’acide. Ces différentes solutions attaqueront les surfaces à divers degrés en fonction de leur composition et de leurs concentrations réelles (aucun de ces paramètres n’est spécifié).

Un autre exemple est la section 9– Resistance of furniture to UV light.  Cette section a été créée pour évaluer la résistance des matériaux à la lumière UV utilisée par certains équipements désinfectants qui bombardent les surfaces avec une lumière UV-c .  Ci-dessous, à titre de référence, le spectre des émissions solaires (Source : Q-LAB, Bulletin technique LU-0822) où vous voyez la séparation entre la lumière visible, UV-a, UV-b et les régions UV-c.

alt placeholder

BIFMA HCF 8.1, section 9.3.1 , exige, pour l’essai, d’utiliser une source de lumière germicide capable de fournir de l’énergie radiante dans la région spectrale de longueur d’onde UV-c (200-280nm) avec une majorité ou un rayonnement à 254 nm.  Voici un spectre d’émission typique pour une lampe germicide UV-c disponible commercialement, qui correspond à l’exigence de 9.3.1 (notez le pic à 254 nm) :

alt placeholder

BIFMA HCF 8.1, section 9.1 stipule «  Une alternative à ce test consiste à soumettre les échantillons à 40 heures de  ASTM G155 …cycle 11».  Ci-dessous, voyez le spectre de l’arc xénon correspondant à cette « méthode de test alternatif »; il n’y a pas de lumière UV émise en dessous de 300 nm.  Notre argument est que l’utilisation d’une source de lumière arc xénon donnera des résultats qui seront extrêmement différents de ceux d’une lampe UV-c.  Notre recommandation : si vous êtes vraiment préoccupé par la façon dont votre matériel se comportera sous la désinfection UV-c, trouvez alors un laboratoire qui peut faire le bon test.  Dans ce contexte particulier, la lampe à arc au xénon n’est pas une alternative.

alt placeholder

Micom offre des services d’essais de meubles et de revêtements pour une large sélection de matériaux et de produits. Pour plus d’informations sur BIFMA HCF 8.1, n’hésitez pas à entrer en contact avec nos experts.

Avertissement

Toutes les informations et opinions contenues dans ce blog sont s’appuient sur l’information et la compréhension que nous avons revues au moment de la publication. Cependant, malgré nos efforts, nous n’offrons aucune garantie quant à leur exactitude, la rigueur de notre enquête ou sa validité. L’auteur de ce blog n’est pas responsable des inexactitudes ou des pertes ou dommages qui pourraient résulter de l’utilisation des informations ou des données contenues dans ce document. Ce blog n’a pas été vérifié pour son exactitude par les associés de groupe de pairs avant la publication.

Michel Comtois

Michel Comtois est le fondateur accompli et le PDG de Laboratoires Micom Inc, un laboratoire d’essais indépendant accrédité ISO/IEC 17025 (2017) A2LA spécialisé dans les services d’essais de produits et de matériaux. Avant de fonder Laboratoires Micom en 1999, Michel, qui est également titulaire d’une maîtrise en chimie physique, avait acquis plus de 14 ans d”expérience pendant lesquelles il a été appelé à gérer des départements couvrant la chimie physique, la physique, les essais mécaniques et les essais de matériaux dans des laboratoires de recherche et des laboratoires contractuels. Cette expérience lui a permis de comprendre les subtilités des processus de développement et d’essai des matériaux.

Autre que son expérience pratique, Michel a tenu un rôle influent au sein de divers comités techniques volontaires. Il a notamment été président de CAN/CGSB 44.227 et chef de la délégation canadienne pour ISO TC 136. Il a également contribué aux comités techniques suivants : CAN/CGSB 44.229, CAN/CGSB 44.232, ANSI/BIFMA X5.1, ANSI/BIFMA X5.5, ANSI/BIFMA X5.6, ANSI/BIFMA X 5.9, ANSI/BIFMA X5.11, ISTA Certification Council.

Grâce à son expertise unique, les Laboratoires Micom sont devenus un nom reconnu dans le créneau des essais. Ils opèrent maintenant à partir d’un établissement de 16 000 pieds carrés à Montréal, au Canada, et desservent une clientèle diversifiée avec une gamme de services d’essai de matériaux et de produits. Suivez Michel sur LinkedIn

Back To Top